silence
silence

perdues les aiguilles

Perdues les aiguilles
perdu révolu ou mort
le temps assassin
d’un nuage gris s’entend
le cri perçant des corneilles

Réveillée au café noir
à la lumière de la rue.
Merveille d’éclat du soir :
en un clin d’œil tout est tu.

Tandem pantoun/tanka

Cette surface blanche

cette surface blanche
lisse plate
un peu comme une page
moins froide
plus profonde
j’écoute
j’entends ma respiration
mon cœur battre
j’écoute plus loin
plus longtemps
et bientôt
je voyage
dans un ailleurs tout proche
dans le creux du silence

Un poreux silence

un poreux silence

ça et là des bruissements

ce matin m’éveillent

la chaussée mouillée absorbe

rumeurs et cris des sirènes